Première journée à l'Internat, je ne connais personne et je ne connais pas les lieux. Mes parents m'avaient débarqué ici et je n'avais aucune idée de l'endroit où ce trouvait mes cours et les autres locaux. Je connaissais encore moins les professeurs, ni les élèves. De plus, je ne savais pas à quoi faire face ? Quelle était les autres créatures de cet internat ?
J'arpentai les nombreux couloirs de l'école à la recherche d'un endroit tranquille où m'isoler un peu. Je n'aimais pas trop être dans un endroit que je ne connaissais pas... je me sentais... vulnérable et j'avais encore plus de difficulté à garder ma carapace de fille forte et dure. J'étais désorientée, perdue. Je ne savais pas où aller et de plus je ne cessais de croiser d'autres élèves qui me dévisageaient. Pourquoi me regardez-vous !? Laissez-moi ! Dis-je mentalement. Qu'allais-t-il se penser demain ? Lorsque les cours commenceront ? Vais-je me sentir encore comme ça ? Allais-je m'habituer à cette énorme école ?
Soudain, au bout d'un couloir vide, j'entendis la mélodie d'une chanson que je connaissais jouée au piano. Quel était cette chanson ? Puis, une voix s'éleva dans le couloir, elle chantait. Je la connaissais cette voix ! Mais qui était-ce !? Je me mis à courir vers la voix et je m'arrêtais devant deux grandes portes en bois massif. J'entendais la voix et le son du piano derrière la porte. Qui était-ce ? Je connaissais cette voix, mais je ne pouvais pas me rappelé à qui elle appartenanit.
Je posais alors une main sur la poignée de l'une des portes et la poussa. J'entrais dans une majestueuse pièce qui semblait être la salle de musique avec un énorme piano et plusieurs instruments, divans et tables. Un jeune homme était dos à moi et jouait du piano en chantant.Il avait les cheveux bruns longs jusqu'aux dessus des épaules. Et était vêtu de vêtements excentriques que je semblais reconnaître. Je me dirigeai vers lui, hypnotisée par la voix.
Tout à coup, mon pied se prit dans le grand tapis et je tombais à plat ventre au sol.
-Aïe... lâchai-je.
La mélodie s'arrêta d'un coup et des bruits de pas se fit entendre. Le jeune homme se dirigea vers moi, je ne puis voir que ses converses noirs. Une main apparut dans mon champ de vision, une main aux ongles vernis.